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À la Une

Amérique centrale

la faim menace des milliers de familles après trois ans de sécheresse

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Dans le Corridor  Sec de l’Amérique centrale, les précipitations du premier semestre ont enregistré une diminution de 20 % au cours des trois dernières années. Cette situation provoque des pertes supérieures à 60% de la première récolte de l’année.

 

De nombreuses familles ont pour activité la culture de ces légumineuses de base, qui sont principalement utilisées à des fins de consommation personnelle, et où seuls les excédents sont commercialisés. « Cela a pour conséquence une réduction significative des réserves familiales de grains nécessaires à l’alimentation de base » souligne Miguel Ángel García, directeur d’Action contre la Faim en Amérique centrale.

 

« Pour compléter leurs recettes financières, elles ont l’habitude de recourir à l’émigration temporaire entre octobre et mars afin de travailler comme journaliers dans la récolte de café ou de canne à sucre dans des plantations », souligne Miguel Ángel García. De plus, le travail dans les plantations de café a diminué à cause de la rouille orangée. Cette épidémie causée par un champignon qui s’attaque aux feuilles du caféier réduit les besoins en main d’ouvre lors de la récolte.

 

La période critique à laquelle l’épargne et les réserves alimentaires s’épuisent est comprise entre juillet et août. « Cette année la période de soudure se prolonge et les mécanismes habituels de survie tel que le travail dans les cultures de café, ne vont pas pouvoir être actionnés. Cela laisse ces familles dans une situation de grande vulnérabilité »

 

 

Le Guatemala, des zones entières sans couverture sanitaire

 

En raison de la contraction du budget annuel du Ministère de la Santé, les services de santé sont assurés par des ONG locales : l’accès aux soins n’est cependant pas assuré dans bien des municipalités. Par conséquent, de nombreuses communautés ne bénéficient plus des programmes de vaccination obligatoire, de vigilance alimentaire et d’alimentation thérapeutique pour les enfants souffrant de malnutrition sévère. « L’interruption des services de base est un facteur de risque dans l’actuelle situation de sécheresse, avec un impact potentiel sur l’alimentation des enfants des familles vulnérables », conclut Miguel Ángel García.

 

Les équipes d’Action contre la Faim appuient les services locaux de santé pour identifier les cas d’enfants en situation de malnutrition aiguë. ACF a également prévu d’accompagner des dynamiques communautaires en donnant un salaire journalier aux plus affectés par la sècheresse, en échange de travaux tels que la reconstructions de chemins, de reboisement et d’amélioration du système d’approvisionnement d’eau. 

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