Faire un don

Votre navigateur internet n'est pas à jour.

Si vous souhaitez visionnez correctement le site d'Action contre la Faim, mettez à jour votre navigateur.
Trouvez la liste des dernières versions des navigateurs pris en charge ci-dessous.

tw-cover-fr-1-1.jpg

Communiqués de presse

Journée Mondiale de l’Aide Humanitaire ; les Etats doivent prendre leurs responsabilités

tw-cover-fr-1-1.jpg

En mai dernier, le premier Sommet Mondial de l’aide humanitaire à Istanbul appelait tous les acteurs de l’aide à se rallier derrière le message « Une humanité, des responsabilités partagées ». Pour Action contre la Faim, cette journée est l’occasion de rappeler qu’il est urgent que les Etats se saisissent de leurs responsabilités concernant la protection des travailleurs humanitaires. Lors de leurs missions de solidarité, ceux-ci sont de plus en plus la cible d’attaques qui empêchent la délivrance de l’aide aux personnes qui en ont besoin. Malgré ces obstacles, Action contre la Faim continue sa mission de lutter contre la faim dans 47 pays.

Alors que 130 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire à cause de catastrophes naturelles ou de conflits, les Etats et les belligérants bafouent les principes humanitaires à travers le monde en empêchant l’accès aux populations vulnérables dans les zones de conflits comme l’illustre tristement le bombardement de l’hôpital d’Abs au Yémen soutenu par Médecins sans Frontières. Ces principes – humanité, neutralité, impartialité, indépendance – devraient pourtant garantir un accès libre et complet à ceux qui ont besoin d’aide.

Parallèlement, les personnels humanitaires sont de plus en plus la cible de violences. Les violences sans précédent de début juillet au Soudan du Sud, pendant lesquelles des personnels nationaux et internationaux se sont fait attaquer par les forces armées est un triste exemple du manque de protection accordé aux travailleurs humanitaires. Menaces, vols, attaques physiques : il y a aujourd’hui trois fois plus d’attaques qu’il y a dix ans. Si les travailleurs humanitaires sont les premières victimes, in fine, ce sont les populations qui ont besoin d’aide qui sont affectées.

Pour lutter contre cette situation, contre l’impunité qui entoure bien souvent ces crimes, pour sensibiliser, enquêter et faire respecter le droit de manière indépendante, Action contre la Faim (ACF) demande la création d’un Rapporteur Spécial aux Nations Unies pour la protection des travailleurs humanitaires, et particulièrement le personnel national. Celui-ci – souvent en première ligne des interventions – représente 83,6% des victimes.

Cette demande a été portée au premier Sommet Mondial de l’aide humanitaire, organisé par les Nations Unies, qui a eu lieu à Istanbul en mai dernier. Aujourd’hui en cette Journée mondiale de l’aide humanitaire, ACF réitère cette demande pour que chacun prenne ses responsabilités.

Malgré ces obstacles, Action contre la Faim continue sa mission de lutter contre la faim. En 2015, l’ONG est intervenue dans 47 pays venant en aide à près de 14,9 millions de personnes.


Contact Presse

Léa Vollet – lvollet@actioncontrelafaim.org – +33(0)170847298

Restez informés de nos dernières nouvelles